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Louise
Pour la seconde fois c'est une femme qui perpétue le nom de notre famille
Louise
Nait à Tonnerre en 1842
"enfant naturelle reconnue"
Tonnerre
Vue prise des Barres
A gauche la Tour Notre-Dame (1610), à droite Saint-Pierre (an 1000)
Louise est tout d' abord journalière à Tonnerre
Puis Couturière à Chablis
Chablis
Eglise Saint-Pierre
fr.francethisway.com
Maison à colombage
Place Lafayette et rue Porte Noël
Le Lavoir
Louise est couturière
Couturière nom dérivé de couture.Celle qui exécute des travaux de couture.
Couturière en chambre, couturière à façon, une petite couturière de quartier, couturière à la journée, qui travaille à jour fixe chez les clientes.
Couturières en 1875
eden-delire.forumactif.com
Tableau de Jean-Baptiste Trayer
Louise décède en 1917 à Chablis
elle a un fils Marcel Jacques
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Marie-Jeanne
(1771-1831)
Nous n' avons aucun détail sur la vie de Marie-Jeanne hormis le fait qu'elle est née et décédée à Dyé (89).
C' est Marie-Jeanne qui a perpétué la lignée de notre famille en mettant au monde un enfant naturel, qu' elle prénomme
Jacques
Jacques nait à Dyé en 1811 de père inconnu.
Il aura une vie assez mouvementée.
Et sa condition sociale ne cessera pas de régresser.
Il se marie à Adèle à Evry (89) en 1833
Evry
cprama.com
La mairie, L' école et L' église
L' ancien château
Le Lavoir
Mais Adèle décède cinq ans plus tard en 1838 .
A cette époque Jacques est Tisserand à Dyé
En 1855 il se remarie avec Louise Eugénie à Tonnerre
où il sera Manouvrier
Tonnerre
Rue de l' Hôpital
Après avoir été tisserand à Dyé, manouvrier à Tonnerre
Il devient Marchand de peaux de lapins à Avallon.
Avallon
Vue prise de cousin-Laroche
Marchand de peaux de lapin
Le lapin faisait vivre toute une armée de chiffonniers, de fendeurs, d’éjarreurs, de secréteurs, de tourneurs, de coupeurs, d’arracheuses, de monteuses, d’éplucheuses, de chiqueteuses, de teinturiers, d’apprêteurs, de couturiers, de lustreurs, sans compter le fabricant de machines, le producteur de colle forte et le commerçant, qui, avec ce petit animal, ont su réaliser des fortunes considérables, tout en répandant autour d’eux le travail et le bien-être qui en est la conséquence.
Article :
http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article8200
Jacques décède à l' Hospice d' Avallon en 1876
Sur son acte de décès on peut lire :
"Marchand de peaux de lapins sans domicile fixe"
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Brienon-sur-Armançon
Le Moulin et le Pertuis
4.
Edmé
Nait en 1670 à Brienon l' Archevêque.
Il se marie avec Magdeleine en 1691.
Comme son père il est Maître Tissier, mais il exerce aussi
le métier de Meunier
L' Armançon vers l' ancien Moulin Saint-Martin
5.
François
Nait en 1700
Il se marie avec Perette en 1726
Il est Meunier au Moulin de Brignault
Des moulins existaient sur le pont,
propriété de l’archevêque.
Carte de 1702
http://www.ville-brienon.fr/pic.htm
François décède en 1754 à Brienon-sur-Armançon
Le Moulin du Boutoir
Le Moulin de l' Ecluse
6.
Edmé
Nait en 1733
Il se marie en 1754 avec Elisabeth
Tout comme son père il est Meunier au Moulin de Brignault
Le rû du Moulin Neuf
D’autres moulins, tous postérieurs à 1789 ont tourné à Brienon : un sur le ru de Brignault, deux sur le Créanton, un sur le ru de Bord et un sur les sources de Sennevière.
Le moulin de Sennevière
Le vieux Moulin de Saint-Marc
La Halle aux Grains
Le troisième Meunier de la famille
Edmé décède en 1801
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Saint-Martin-sur-Armançon
(89)
C'est de ce petit village du Tonnerrois de 136 habitants,
qu' est issue la famille de ma Grand-Mère maternelle.
1. Pierre
nait en 1602
Il se marie avec Sirette
et
Il exerce le métier de laboureur
Vue générale
Entrée du village et
Église Notre-Dame de Saint-Martin-sur-Armançon
Le lavoir
lavoirs.org
2. François
fils de Pierre sera également Laboureur
François se marie à Anne (1648-1717)
3. Louis
Petit fils de Pierre, nait à Saint-Martin-sur-Armançon
en 1678, en 1705 il épouse Barbe (1676-1754).
Il est également laboureur.
michaux-botaniste.blogspot.com
Charrues et autres instruments de culture en France au XVIIIe siècle
(Planche de l'Encyclopédie Diderot)
Pierre
Décède en 1691 à Saint-Martin-sur-Armançon
à l' âge de 89 ans
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Mézilles
(89)
Origines de ma grand-Mère paternelle
http://www.villagesdefrance.fr/dept/page89_puisayeforterre.htm
La commune est située en Puisaye dans le département de l' Yonne (Bourgogne)
Mézilles route de Toucy
La grande rue
Claude est né en 1759 à Mézilles Yonne,
fils de Jean Batisse et de Jeanne .
Le vieux pont
Eglise Saint-Marien
XV et XVI ème siècle
Claude se marie avec Magdeleine
en Mai 1789 à Vincelles (89)
Vincelles le Pont du Canal
Claude exerce la profession de Scieur de long
à Cravant Yonne.
Cravant
Entrée du Pays
La Porte
Cravant Le Donjon et le Lavoir
Scieur de long
Sédentaire ou Itinérant
Au temps où les planches se nomment des ais, les scieurs de long sont des soyeurs d’ais. La technique est déjà pratiquée sous l’Antiquité romaine. Elle traverse les siècles jusqu’au début du XXème siècle. Les scieurs de long ont des origines et des modes de vie diverses.
- Les sédentaires travaillent à proximité de leur domicile, pour la journée, parfois pour la semaine. Les hommes exercent ce métier de génération en génération et la main-d’œuvre locale est suffisante.
- Les itinérants, souvent parents, vont dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres autour de leur village, à l’intérieur de l’arrondissement. Sur leur passage, on les reconnaît avec leur besace sur l’épaule et leur outillage. Ils travaillent à façon chez les particuliers, les petits artisans et les fermiers : une pile de rondins, bien entassés dans un coin de la cour les attend. Hommes connus et reconnus, on leur offre le gîte et le couvert. Une fois leur travail achevé, ils s’en vont frapper à une autre porte, toujours à pied. Généralement, ils sont scieurs à la mauvaise saison et paysans lors des beaux jours.
- Les ambulants parcourent inlassablement les campagnes à la recherche d’une opportunité. Sans attache familiale ni résidence fixe, ils espèrent être nourris, hébergés ou mieux recevoir quelques pièces.
- Les immigrants, chassés de leur pays pour des raisons économiques ou politiques, et les migrants ou émigrants, essentiellement du Massif central, s’ajoutent aux gens du pays, vidant des communes entières.
Tous ces hommes vont à la scie par nécessité et non par goût du voyage. Le climat, avec des hivers neigeux et sans fin, contraint ces paysans montagnards à une trop longue période d’inactivité.Texte extrait de
http://www.genealogie.com/v2/genealogie-en-ligne/ancien-metier.asp?id_metier=120
http://www.roelly.org/~fleur/auvergne/scieurs.htm
Claude décède à Mézilles en 1827
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